Editeur : Gallimard - Collection : Découvertes Gallimard, Archéologie, 1998 |
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La dernière des Merveilles du monde vit le jour à Alexandrie, la nouvelle capitale de l'Egypte fondée par le conquérant Alexandre, en 331 avant J.-C. La tour destinée à guider les navigateurs à l'approche d'une côte basse et dangereuse fut baptisée Pharos, du nom de l'île sur laquelle elle était construite. Et de ce Phare, on disait grandes merveilles. Il était haut de 135 mètres, son feu éclairait à 100 milles marins, une noria de chevaux et d'animaux de bât montaient à son sommet, par une rampe intérieure, le combustible qui brûlait jour et nuit, des centaines de pièces abritaient les hommes dédiés à son fonctionnement. Et par dessus tout, plus encore que les palais royaux, le musée, la bibliothèque, le Phare faisait la gloire de la ville, et les voyageurs en rapportaient des représentations et des récits fabuleux. Mais la plus solide des tours ne résista pas aux multiples tremblements de terre qui ébranlèrent Alexandrie au Moyen-Age. Elle s'écroula en 1303. Depuis, nul n'en vit plus les vestiges. Jusqu'à ce que Jean-Ives Empereur redécouvre, immergées, les pierre de ce qui avait été la Septième Merveille du monde. C'est cette histoire que lui-même ici nous raconte. |
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