CONSERVATION ETUDE ET RESTAURATION DU MOBILIER

Les activités au sein de Shallalat

Shallalat est à la fois un dépot de fouille, un lieu d'étude du mobilier archéologique et un lieu de restauration

Le dépot de fouilles (Valérie Pichot et Camélia Georges)

Depuis 1997 l'ensemble du matériel archéologique issu des fouilles menées par le Centre d'Etudes Alexandrines depuis 1992 est stocké à Shallalat. Cette centralisation dans un seul bâtiment de ce type permet d'organiser, de rationnaliser les réserves afin d'accéder rapidement aux informations qui y sont conservées.

L'inventaire du mobilier et son informatisation, actuellement en cours sur place, implique une homogénéisation de tout le système d'inventaire et une individualisation de chaque objet étudié. Ils répondent d'une part à la volonté de conserver sur le long terme la totalité du mobilier et les données de terrain et d'étude qui lui sont attachées et d'autre part d'en faciliter l'accès à tout moment.

L'étude du mobilier archéologique

Le matériel des fouilles est étudié par différents intervenants. Ces travaux aboutissent à la publication de toutes les catégories de mobilier par chantier, comme par exemple dans le volume Nécropolis 1. D'autres études menées sur le long terme conduisent à des travaux universitaires (thèses sur les lampes à huile par Camélia Georges, sur la céramique hellénistique par Cécile Harlaut, sur le métal par Valérie Pichot) ou bien à des ouvrages (les monnaies par Olivier Picard ; les mosaïques, enduits peints, stucs par Anne-Marie Guimier-Sorbets ; les os travaillés par Elisabeth Rodziewicz). Nous recevons aussi des chercheurs qui étudient des catégories de matériel très spécifiques, comme par exemple des spécialistes d'amphores gauloises ou crétoises, de céramique d'Afrique du Nord, qui viennent observer l'importance des importations à Alexandrie.

La restauration

  • mosaïques, céramiques : ces restaurations sont effectuées ponctuellement, à la demande
  • le mobilier métallique, et en particulier les monnaies, est traité journellement dans le laboratoire permanent (Hanna Tewfik)